mercredi 31 octobre 2012

La ponctuation


La ponctuation

Par Amélie Labeaume, stagiaire du Participe

Les signes de ponctuation sont embêtants pour vous? Lisez ce qui suit. Vous apprendrez à faire la différence entre la virgule, le point-virgule et le deux-points.

La virgule

Ce signe de ponctuation permet l’addition, la soustraction ou l’inversion dans une phrase.

            Addition             Sa voiture est vieille, rouillée et franchement dangereuse.

            Soustraction      Amélie, partie pour la fin de semaine, est de retour à la maison.

            Inversion             Simon, sous le choc, sortit de la voiture.

La virgule peut également marquer l’effacement d’un élément.

            Je suis partie en Afrique et toi, en Asie.

La virgule ne doit jamais être placée entre le sujet et le verbe.

             Le chien qui jappex m’énerve.

De plus, on doit placer une virgule après un complément de phrase lorsque celui-ci débute la phrase.

            À l’automne, les feuilles tombent.

Le point-virgule

Le point-virgule est utilisé pour coordonner deux énoncés ayant un rapport de comparaison ou d’opposition. On peut également utiliser le point-virgule lors d’une énumération (horizontale ou verticale).

Comparaison/opposition        La chorégraphie de Martine fut très appréciée; celle                 
                                                    de Pauline passa inaperçue.

            Énumération  L’enseignant a demandé aux étudiants : de ranger leurs affaires;

                                                                      de ne pas faire de bruit;

                                                                       de sortir en silence;

      et d’écouter la musique.

Le deux-points

On utilise le deux-points pour introduire une explication ou une synthèse. Il peut également servir à introduire une citation directe.

            Explication         Il a eu mal au ventre : il a trop mangé.

            Synthèse            Pour faire ce voyage, il faut de l’énergie, du courage et de la

                                         détermination : bref, il faut être prêt.

            Citation               Mon père me disait souvent : « Finis ton assiette. »

mardi 23 octobre 2012

Concours du Participe


CONCOURS QU’ON COURT

 

 

Les concours du Participe

 

Le Participe offre, à toute la communauté collégiale, la chance de gagner des prix en participant à ses concours sur l’amélioration de notre belle langue, que l’on massacre allègrement… Le premier consiste à trouver les anglicismes cachés dans une courte anecdote, puis à les remplacer par les expressions françaises correspondantes.  

Pour participer, vous devez venir déposer votre texte corrigé, version papier, dans la boîte prévue à cet effet, au Participe, avant le 9 novembre prochain.

La gagnante ou le gagnant recevra un bon d’achat de 50 $ à L’encrier étudiant, gracieuseté du Participe. Son nom apparaîtra la semaine suivante sur le babillard du Participe, dans l’Info express et sur la page électronique du collège.

Alors, à vos cerveaux et à vos dictionnaires, prêts, jouez !

 

 

CONCOURS QU’ON COURT

 

Dans la première anecdote, bien sûr fictive, vous devez dénicher 27 anglicismes et les remplacer par les expressions correctes. Notez qu’un terme peut être répété.

 

Une journée pourrie !

 

J’ignore si vous serez d’accord avec moi, mais il y a des matins où on devrait rester couché. Je vous raconte :

Il est 8 hrs 30. Le téléphone sonne. Je me réveille en sursaut. C’est mon gérant de banque qui m’apprend  que j’ai déposé un chèque sans fonds dans mon compte. À date, ça ne m’était jamais arrivé. J’ai d’abord envie de lui fermer la ligne au nez. Mais je  me calme et lui demande si c’est un chèque passé date. Il me répond que ce n’est pas le cas et que, si je veux le rencontrer, il peut me céduler un rendez-vous à 11 hrs 30. Je m’habille en vitesse puis je cherche ma passe d’autobus, sans succès. Dehors, il neige à plein ciel. Je décide d’aller à mon appointement en faisant du pouce, pour sauver de l’argent. Mal m’en prend. Je ne peux arriver à l’heure à la banque, tel que convenu. La réceptionniste signale l’extension de la secrétaire du gérant, mais la ligne est engagée. Quand elle réussit à avoir la ligne, la secrétaire lui annonce que le gérant a cancellé notre rencontre. Je prends l’acoustique et essaie de gagner mon point pour qu’il me reçoive, mais la secrétaire se fâche et coupe la ligne. J’assume qu’elle aussi s’est levée du mauvais pied et m’en retourne bredouille. De retour chez moi, je veux vérifier mes derniers résultats académiques par Colnet, mais le réseau est hors d’ordre. Le support technique doit le remettre à date en dedans d’une heure ou deux. Plus tard, lorsque j’arrive au cégep, on m’apprend que les cours sont suspendus depuis midi, dû à la tempête de neige. Avant de m’en retourner, je passe à L’encrier étudiant pour m’acheter un nouvelle passe d’autobus. Je suis obligé de la payer cash, parce que je n’ai pas ma carte de débit sur moi. Résultat : il ne me reste plus assez d’argent pour faire un petit marché. Encore une fois, je devrai me contenter de sandwichs au beurre de peanuts pour souper !

Oui ! une vraie journée pourrie, je vous le dis !

Nom et coordonnées :______________________________________________

mercredi 17 octobre 2012

Les jours de la semaine et autres marqueurs de temps


Jours de la semaine et autres marqueurs de temps

                                                 Par Amélie Labeaume, stagiaire au Participe

Les jours de la semaine sont capricieux. Bien qu’ils soient des noms, leur accord dépendra du sens de la phrase. Voici quelques exemples pour démystifier le tout.

1.      Il vient me voir tous les lundis.

2.      Il vient me voir tous les premiers lundi de chaque mois.

3.      Il vient me voir tous les mardi et jeudi de chaque semaine.

Dans l’exemple 1, il est question de tous les lundis qui existent. Comme il y en a plusieurs, lundi prendra la marque du pluriel.

Dans l’exemple 2, il est question de chaque premier lundi du mois. Comme il n’y a qu’un premier lundi chaque mois, lundi restera au singulier.

Dans l’exemple 3, on parle de chaque mardi et chaque jeudi de chaque semaine. Comme une semaine ne contient qu’un seul mardi et qu’un seul jeudi, ces noms resteront au singulier.

 

Pour complexifier un peu plus les choses, regardez ces exemples.

1.      Il vient me voir tous les lundis matin.

2.      Il vient me voir tous les jeudis midi.

3.      Il vient me voir tous les mardi et jeudi soir.

4.      Il vient me voir les dimanches après-midi.

5.      Il vient me voir tous (toutes) les après-midi.  Il vient me voir tous (toutes) les après-midis.

6.      Il vient me voir tous (toutes) les avant-midi. / Il vient me voir tous (toutes) les avant-midis.

Dans les exemples 1, 2 et 3, les marqueurs temporels matin, midi et soir sont au singulier, puisqu’il n’y a qu’un matin, midi ou soir par jour.

Dans l’exemple 4, on peut appliquer la même logique. Il n’y a qu’un seul après-midi par jour.

Vous remarquerez que les exemples 5 et 6 admettent la forme invariable et celle variable. Les rectifications orthographiques admettent désormais l’accord de ces noms. De plus, vous remarquerez bien que les deux genres (masculin et féminin) sont acceptés. L’usage étant flottant, vous pouvez décider du genre qui vous convient. L’Académie française privilégie toutefois le masculin.

 

Veuillez également noter que contrairement à l’anglais, les mois de l’année s’écrivent avec une minuscule au début du mot.