vendredi 29 mars 2013

Pubs et romans, une alliance possible?

Lu sur Twitter ; J'ai vu dans une boule de cristal des romans offerts gratuitement et comportant ici et là des paragraphes sponsorisés. - Le Machin à écrire @machinaecrire 

L'idée fait sourire pour sa créativité, mais toujours est-il que l'on se demande si la fiction dépassera la réalité dans un proche avenir. " Ce chapitre vous est offert par les restaurants McDonald's" - Professeur C. 
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Le blogue a dépassé cette semaine le nombre de 3000 pages vues. Allez C. , continue! 

jeudi 28 mars 2013

Les sportifs français aussi s'emmêlent les pinceaux

Les 3 membres du Sportnographe. Crédit photo La Presse.
Connaissez-vous le Sportnographe? «J'espère.» dirait un ami de la «famiglia». (Oups! il me faut faire gaffe avec l'OQLF. Elle est sur les dents ces derniers temps.) M'enfin, toujours est-il que si vous désirez rigoler un peu des erreurs de français qui se disent sur les ondes de nos diffuseurs québécois et de ceux de France, il vous faut consulter cette page au bout de ce lien:   http://www.sportnographe.com/les-sportifs-francais-aussi-parlent-tout-croche-19985.html Si vous tendez bien l'oreille vous entendrez des âneries telles que : «Prêcher pour sa propre paroi.» ou «Il faut qu'on tire tous dans le même bateau.» Remarquez que ces erreurs ont le bonheur de créer de magnifiques images.  - Professeur C. 

mercredi 27 mars 2013

À propos des nids-de-poule

Connaissez-vous les capsules de l'Office québécois de la langue française? En voici une qui est fort d'actualité. -Professeur C.


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Le pluriel de nid-de-poule?
Vous connaissez tous ce qu'est un nid-de-poule, ce trou dans la chaussée – petit ou immense, selon l'appréciation de chacun – qui annonce invariablement le printemps. Mais savez-vous comment l'écrire au pluriel? Parce que parler de ce phénomène au singulier par les temps qui courent… Nous vous recommandons, comme la plupart des dictionnaires, d'écrire : des nids-de-poule en ne mettant la marque du pluriel qu'au premier élément.
Enfin, la graphie avec les deux traits d'union, signe de lexicalisation, est à privilégier.
Pour en savoir plus sur cette notion, nous vous invitons à consulter la fiche nid-de-poule de notre Grand dictionnaire terminologique.

lundi 25 mars 2013

À propos de la musique québécoise et celle de Pierre Lapointe


Alain Brunet, blogueur du site La Presse pour la
section musique. 
Alain Brunet est le chroniqueur musical du site électronique du journal La Presse. Dans un de ses billets du mois de février, il a écrit un texte portant sur la musique de Pierre Lapointe, un chanteur québécois bien en vue au Québec. De son billet, je retiens la leçon d'histoire linguistique qu'il nous propose, à savoir, « Pourquoi parlons-nous joual de ce côté de l'Atlantique? » Personnellement, je pense que le texte de Monsieur Brunet pose des questions intéressantes et amène des réponses tout aussi intelligentes. Voilà, je suis maintenant un lecteur d'Alain Brunet, blogueur du site La Presse. - Professeur C. 
Pierre Lapointe, Moran, le français normatif - Billet de blogue d'Alain Brunet
Côté chanson, le français normatif demeure suspect en Amérique. La chanson ainsi écrite se présente au bâton avec deux prises. Y a-t-il méprise ?
De ce côté de l’Atlantique, le déclin du français normatif remonte à la Révolution tranquille, enfin depuis que la langue familière d’ici a pris sa revanche sur le français des classes dominantes. Réservé aux curés, médecins, notaires, petits bourgeois et personnalités des arts classiques, ce français jugé exemplaire était très souvent une pâle imitation du français d’Europe. C’était aussi l’expression d’un colonialisme lointain, suranné, empesé. Lorsque la puberté souverainiste fut venue, «bien perler» devint répréhensible, l’expression d’une acculturation révolue.
À partir de là, intellectuels et artistes progressistes d’ici se sont appliqués à rehausser leur langue familière, à en débusquer les images les plus belles, à rendre notre joual littéraire et poétique. Inutile d’ajouter que les auteurs de chansons sont allés au front de cette mutation émancipatrice. Certains sont parvenus à leurs fins. Successeurs de Félix Leclerc et Gilles Vigneault, Claude Péloquin, Réjean Ducharme (dans son oeuvre chansonnière et non dans la romanesque), Marcel Sabourin, Jean-Pierre Ferland (deuxième période), Plume Latraverse, Richard Desjardins, Pierre Harel, Michel Rivard, Pierre Flynn, Louise Forestier, Sylvain Lelièvre. On en passe, bien évidemment. Ces paroliers de talent ont réussi à colorer une langue française certes maîtrisée mais en l’émaillant de savoureuses expressions d’ici. D’un rythme d’ici. D’une vision du monde en phase avec le territoire. À n’en point douter, ces auteurs ont participé à la création d’une authentique littérature chansonnière de la société francophone d’Amérique.
Chacun sait que la chanson fut un véhicule privilégié de ce renouveau linguistique, fondé sur l’assomption de plusieurs siècles d’américanité. Depuis les années 60, donc, le joual signifiant l’a même emporté sur le québécois de bon aloi et cette langue familière magnifiée a carrément éradiqué tout français normatif de son passage. Mara Tremblay, Fred Fortin, Daniel Boucher, Lisa LeBlanc, Dany Placard, Keith Kouna, Mario Peluso, Olivier Langevin et autres Catherine Durand illustrent bien la santé apparente de ce joual signifiant. Bernard Adamus, Stéphane Lafleur, Martin Léon ou Fred Pellerin en transcendent carrément l’approche.
Pourquoi alors s’escrimer à écrire en français international ? Pourquoi Pierre Lapointe et Jean-François Moran, qui font leur rentrée cette semaine, s’y appliquent-ils donc ? En général, on observe que les régionalismes ne sont pas légion dans leurs rimes. À l’évidence, leur poésie chansonnière exploite un vocabulaire et des aspirations stylistiques plus proches du français international que du français régional.
Très souvent, les auteurs québécois de ce type sont jugés à tort pour avoir choisi d’écrire ainsi. Côté public, il s’en trouve encore beaucoup pour y conclure au trou du cul de poule, au maniérisme, à l’acculturation. À une écriture ampoulée, tarabiscotée, empruntée. À une langue «qui ne nous ressemble pas».
Lorsqu’on en vient à critiquer de tels artistes pour des raisons autres que celle dont il est ici question (par exemple, cette première partie mal préparée de Pierre Lapointe au Théâtre Maisonneuve, cette voix aux prises avec microbes et/ou virus, ces pertes de mémoire, ces fausses notes dans plusieurs mélodies, cette mauvaise sonorisation de l’orchestre et sa direction clairement déstabilisée) plusieurs en profitent alors pour taper sur ce «bien perler» qui les agace tant.
À tort.
Pierre Lapointe, Moran, sa compagne Catherine Major (qui a fait une brève apparition sur scène lundi soir) et d’autres auteurs de chansons se mesurent à l’entière francophonie. Il ne s’agit surtout pas de dénigrer les autres qui parviennent à écrire de grands textes à partir d’une langue familière qui restera locale sauf exception, mais plutôt de reconnaître ces efforts parfois couronnés de succès.
Et il y a lieu ici de réprimander ceux-là qui méprisent ces efforts et qui ne maîtrisent pas leur langue, soit ce français de base que tout francophone doit maîtriser sans renier les saveurs locales de sa culture. Il y a lieu de réprimander ceux-là qui se confortent dans une langue approximative dont ils ne connaissent pas vraiment les règles (orthographe, grammaire, syntaxe) et la signification exacte des mots. Ceux-là sont bien malvenus de fesser sur ces auteurs de chansons qui s’expriment autrement.

Pierre Lapointe - « Je reviendrai » 

vendredi 22 mars 2013

Concours de dictée


Le Participe est heureux de souligner la belle participation de la communauté collégiale au concours de dictée, tenu le 19 mars dernier dont le texte apparaît ci-dessous. La grande gagnante chez les élèves est Tania Côté, étudiante d'arts et lettres qui a gagné le Petit Robert 2013. Du côté des employés, c'est monsieur Pierre Couture qui a remporté le Multidictionnaire. Quant au gagnant du logiciel Antidote, il s'agit d'un élève dont j'ai oublié de prendre le nom, mais je crois qu'il était très heureux de son prix. Plusieurs autres dictionnaires et livres ont été remis comme prix de participation.

Merci à tous nos commanditaires, aux enseignants et étudiants bénévoles, à Martine Tremblay, qui ont apporté une collaboration précieuse à la réussite de cet événement que nous répéterons sans doute l'an prochain.


Francophonie et philanthropie

Oyez, oyez, francophones et francophiles du Saguenay—Lac-Saint-Jean et du monde entier, à nos rendez-vous annuels accourez participer !
Devenez nos porte-étendards, nos porte-drapeaux, nos porte-fanions, nos porte-parole : l’amour de notre langue, chez vous et partout, diffusez. Chantez-la, rimez-la, prosez-la !
Dans cet idiome riche de nuances, d’arguties, de subtilités, témoignez au monde de votre humanité.
Cultivez l’amour d’autrui, l’obligeance, la déférence, faites preuve de philanthropie.
Propagez le respect de la Terre, faites preuve d’écologie.
Répandez  la joie de vivre, l’alacrité, la vivacité, semez l’eurythmie.
Cultivez l’amour de la Vie, partagez avec les plus démunis.
Développez votre altruisme, votre éclectisme, luttez contre tout racisme.
Défendez les droits humains, améliorez, dès aujourd’hui, le monde de demain !

Joignez les rangs des tout premiers défenseurs des libertés fondamentales, civiles, universelles, qui se sont relevé les manches sans cesse pour lutter contre tout type d’injustices.
Faites partie des braves qui se sont servis du français, ou de toute autre langue, pour manifester leur sollicitude envers toute espèce vivante et tout habitat qui fleurissent de mille et une façons notre chère planète.
À l’unisson, dans une ronde planétaire, cultivons, le Monde, la Vie, la Terre !

Le Salon du livre de Paris, c'est maintenant


C'est le Salon du livre de Paris cette fin de semaine. On aimerait bien s'y présenter, mais bon, la chose n'est pas possible la distance étant trop grande. Dommage. Mais consultons quand même cette dépêche écrite par Tirthankar Chanda. (On n'a plus les noms français qu'on avait! ) -Professeur C. 

François Hollande inaugure le Salon du livre de Paris 2013

Le Salon du livre de Paris, du 22 au 25 mars.
Le Salon du livre de Paris, du 22 au 25 mars.
DR

Par Tirthankar Chanda
Le 33e Salon du livre de Paris démarrera ce 21 mars au soir avec la visite du président français François Hollande, la veille de l’ouverture officielle. Du 22 au 25 mars, 200 000 amoureux et amateurs de la chose écrite sont attendus au parc d’exposition de la Porte de Versailles. La Roumanie et Barcelone seront à l’honneur cette année. Le livre numérique reste un sujet à débat.


C’est un événement majeur pour les professionnels du livre, qui étaient 30 000 à venir au Salon l’année dernière. L’internationalisation est l’autre grande tendance de cette 33e édition du Salon du livre. Quarante-cinq pays seront représentés à l’édition 2013, avec au premier rang la Roumanie dont la littérature est à l’honneur cette année et Barcelone, la ville invitée dont les vingt-quatre écrivains invités auront à cœur de faire entendre « la trépidation incessante des lettres catalanes ».

Livres électroniques
Parmi les grandes nouveautés s’affichent deux nouveaux espaces : le Square culinaire et Art Square, dédié à l’art et aux trésors du livre. Cette année, les organisateurs veulent plus particulièrement mettre l’accent sur les nouveaux modes de création et de diffusion électroniques du livre, qui seront représentés par pas moins de 30 exposants. Le Salon du livre 2013 va aussi accueillir les Assises mondiales du livre numérique, organisées par l'International Digital Publishing Forum (l’IDPF).
L’IDPF est une association américaine qui œuvre pour le développement et la promotion de l’édition électronique. Elle favorise le développement des standards pour la lecture numérique. Le Congrès mondial de l’IDPF qui se déroulera au salon du livre de Paris le 25 mars, après New York en 2011 et Tokyo en 2012, se propose de réunir les professionnels du livre autour des interrogations et débats sur la production et la gestion numériques et l’introduction de nouvelles normes : EPUB4 et HTML 5.

L'absence d'Amazon
La tenue de ce Congrès est un événement majeur du Salon 2013. Dans ce contexte, la décision du géant américain de l’édition sur internet Amazon de ne pas être présent à Paris est difficilement compréhensible. Selon les organisateurs, cette absence serait liée à l’image plutôt négative de ce côté de l’Atlantique de l’entreprise américaine. Rappelons que la participation d’Amazon au salon en 2012 avait été un véritable succès auprès du grand public comme auprès des professionnels.

Source: www.rfi.fr 

Qu'est-ce que je viens de dire?

Petit vendredi matin où j'aimerais un peu de musique. La contrainte est d'en trouver une qui parle au moins d'école. Attendez un peu que je rassemble mes esprits. Ah! ça nous prend le maître des mots français, à savoir Francis Cabrel. Mais qu’est-ce que je viens de dire?



Qu'est-ce que je viens de dire? (Francis Cabrel) 
Dans la salle de classe personne ne murmure
Juste le morceau de craie sur le morceau de mur
J'étais mieux chez moi, que dans ces livres d'histoire
Et la voix dedans me dit « Tout va bien... »
Dans les rangées du haut, on conjugue le futur
Et moi j'apprends la géo sur les plaques des voitures
J'ai bien fait de m'asseoir à côté des fenêtres
Et la voix dedans me dit « Tout va bien, t'as la tête ailleurs »
Jusqu’à ce que ce fou vienne hurler dans les haut-parleurs

Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire ?
Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire ?

J''étais ailleurs, ailleurs
J'avoue que j'étais ailleurs
Ailleurs

Nettoyer la boue dans les trous des vestes « kaki »
Eviter les coups et les balles au bout des fusils
J'ai les mains glacées dans la cour immense
Et la voix dedans me dit « tout va bien »

Mais y'a quelqu'un qui appelle entre les tourelles des chars
Y'a le doigt qui vise une tête prise au hasard
Je dormais mieux chez moi que sur ces paquets de sable
Et la voix dedans me dit « Tout va bien, t'as la tête ailleurs »
Jusqu’à' ce que ce fou vienne hurler dans les haut-parleurs

Qu'est-ce que je viens de dire ?
Qu'est-ce que je viens de dire ?

J'étais ailleurs, j'étais ailleurs
J'avoue que j'étais ailleurs...ailleurs...

Aujourd'hui encore j'ai les yeux qui voyagent
Mais personne ne me d?range, on dit « il cherche des images »
« Et comment voulez-vous qu'il arrive à écrire
Si vous faites tout ce bruit autour ?
tout ce bruit autour... »

On se sent mieux après tout ça non?
Source: http://www.lyricsmode.com/l

jeudi 21 mars 2013

Avez-vous bien lu?

Lu sur Twitter: il arrive qu'on se moque un peu des erreurs de grammaire des internautes qui écrivent comme une vache espagnole plutôt mal. En voici un aperçu:


La vitesse de notre monde moderne se conjugue fort mal avec la demande de perfection de la langue française. - Professeur C.

La phrase de la semaine - Frédéric Beigbeder

« Tout bon livre doit savoir provoquer l'attente; lire, c'est attendre la suite! » 
- Frédéric Beigbeder

mercredi 20 mars 2013

« On ira faire du shopping. » disent-ils.

Vous ai-je dit que l'OQLF est sur toutes les lèvres? En voici encore un exemple tiré d'un mauvais journal régional écrit par une journaliste encore pire. Quel en est le sujet? C'est celui des affiches de commerces des centres commerciaux de l'arrondissement de Chicoutimi. -Professeur C. 



mardi 19 mars 2013

Il textait

L'image est empruntée au site de M.Jacques B. Bouchard,
à l'adresse http://jackaimejacknaimepas.blogspot.com
Les cellulaires sont à la mode chez les jeunes de coeur (appelons-les gentiment ainsi) mais aussi dans l'actualité. En effet, à la suite d'une mort accidentelle survenue en octobre dernier où un travailleur de Transport Québec a perdu la vie en raison du « texting » au volant, un coroner québécois suggère que les fautifs pris en flagrant délit d'écriture en pleine conduite écopent de 9 points d'inaptitude tout comme lorsqu'on dépasse un autobus scolaire lorsque les feux clignotent. Mais, hormis ce projet de loi, s'il en est un, la ville de Blainville réussit beaucoup mieux à convaincre les usagers de la route en affichant une campagne publicitaire qui ne manque pas d'éclat. Voyez par vous même le forfait illimité qu'on nous propose! M'enfin, la pub peut être très efficace tant et aussi longtemps que les conducteurs n'auront pas leurs yeux rivés sur leur cellulaire.- Professeur C.

lundi 18 mars 2013

Les pays de la francophonie

Ah! de la couleur! Comme ça fait du bien. C'est que nous aurons 30 centimètres de blanc demain. Aussi bien faire des provisions. Voici un nuage venant d'une autre catégorie.


Une semaine particulière

Je laisse la parole à Gallimard et  feu Albert Camus:


Voilà. C'est la Semaine de la langue française. Défi de la semaine: soigner sa langue. Si je voulais être méchant, je dirais que les gens qui ne veulent pas se faire prendre en erreur ne pourraient pas dire grand chose! Allez, « On y va! » dirait une excellente amie à moi.

dimanche 17 mars 2013

La fin de semaine RTL ; Alain Souchon - J'ai dix ans

Un dimanche tout en musique : Alain Souchon chante « J'ai dix ans »  en concert dans les studios de RTL. Hourra! « J'ai dix ans / Je vais à l'école / Et j'entends / De belles paroles / [...] / Si tu m'crois pas hé / T'ar ta gueule à la récré / » Je me cherchais justement une excuse pour ajouter un peu de musique à ce blogue « [...] question de refaire chanter cet univers encore une fois.» (cf. M.Vertigo - Paul Auster) et voilà qu'apparaissent l'école et les cours de récréation dans les paroles de la chanson d'Alain Souchon intitulée « J'ai dix ans » . Quel bonheur non? D'ailleurs, vous commencez à vous douter que j'aime beaucoup le Français hein?  Mais, il reste une question; que veut bien dire ce « T'ar » du vers de Souchon?
a) C'est un synonyme du juron « Tabernacle »
b) C'est une menace des cours de récréation
c) C'est une syncope de l'expression  « Tu as l'air »

La réponse après la vidéo et les paroles retranscrites.
- Professeur C.


J'ai dix ans
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

J'ai dix ans
Je vais a l'école et j'entends
De belles paroles doucement
Moi je rigole, cerf-volant
Je rêve, je vole
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

Le mercredi je m'balade
Une paille dans ma limonade
Je vais embêter les quilles a la vanille
Et les gars en chocolat

J'ai dix ans
Je vis dans des sphères ou les grands
N'ont rien à faire, je vois souvent
Dans des montgolfières des géants
Et des petits hommes verts
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

J'ai dix ans
Des billes plein les poches, j'ai dix ans
Les filles c'est des cloches, j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

Bien cache dans ma cabane
Je suis l'roi d'la sarbacane
J'envoie des chewing-gum  mâchés à tous les vents
J'ai des prix chez le marchand

J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré

Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas
T'ar ta gueule
A la récré
T'ar ta gueule
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* b) C'est une menace des cours de récréation ou pour plaisanter entre connaissances après une moquerie non méchante popularisée par ...Alain Souchon

samedi 16 mars 2013

La fin de semaine radio RTL; Chabat et Debbouze

Je viens de découvrir la radio française RTL. RTL est une station de radio généraliste nationale privée française de catégorie E située à Paris et diffusée en France. La station créée en 1933 intégrante de la CLT-UFA appartient au groupe RTL. (cf. Wikipedia). Ainsi, pourquoi pas se faire un weekend radio française? Moi ça me plait. Encore plus quand c'est moi qui choisis les artistes qui vont parler. Ainsi, voici Alain Chabat (que je connais surtout pour son travail des adaptations des BD d'Hergé intitulées Les Aventures d'Astérix.) Je ne sais si c'est le cas pour vous, mais la radio très tôt le matin a quelque chose de magique, d'intéressant. Un peu comme un café qu'on partage au réveil moment où on est tout ouïe prêt à écouter l'autre. Voilà. Aussi vous trouverez sur votre chemin Jamel Debbouze, l'interprète de Numérobis dans le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Debbouze est un humoriste mais surtout un acteur comique franchement amusant. Les voici sans plus tarder chez RTL parlant du long métrage Sur la piste du Marsupilami. -Professeur C.



vendredi 15 mars 2013

En attendant Luchini

Luchini chez RTL ; Fabrice Luchini est un de mes comédiens préférés. Comme il joue dans un film sorti en octobre dernier, ( et que nous sommes toujours en retard de ce côté-ci de l'étang qu'est l'océan Atlantique) j'ai pensé vous faire connaitre de ce dont il est question dans ce long métrage (travaillez les synonymes dans vos copies) qui met en scène la relation entre un professeur et un élève dans une école française. Sans plus tarder, voici la promo de l'oeuvre cinématographique Dans la maison. - Professeur C.



mardi 12 mars 2013

À propos du mot...




La vacance du Saint-siège




C'est aujourd'hui mardi que débute le conclave qui servira à élire le nouveau pape. En effet, la semaine dernière, on pouvait lire dans le journal électronique Le Parisien que le pape Benoît XVI quittait ses fonctions et que par conséquent, il laissait vide, inoccupée la haute fonction. Voici ce qu'on lisait effectivement dans le papier portant sur le Saint-siège :

 http://www.leparisien.fr/pape-vatican/piano-farniente-et-priere-pour-benoit-xvi-01-03-2013-2609045.php

Du texte en ligne ci-dessus, je retiens ce passage: «Lors de cette cérémonie solennelle débutant par une prière, l'ancien secrétaire d'Etat de Benoît XVI, l'air grave et ému, portait une férule, sorte de sceptre enroulé de velours rouge, symbole de l’autorité du camerlingue sur le Saint-Siège lors de la ''vacance'' ».

Vacance: voilà un mot sur lequel on pourrait trébucher. Sa définition? B. − État d'un emploi, d'un poste, d'une charge momentanément dépourvu(e) de titulaire. Vacance par décès, par démission; vacance d'une place, d'une fonction; vacance d'un siège d'académicien, d'une chaire de faculté; vacance du trône; vacance de la présidence de la République. Toute place vacante de sous-officier est attribuée par priorité au candidat du corps où la vacance s'est produite (Lubrano-LavaderaLégisl. et admin. milit., 1954, p. 60):

Voilà, on en sait un peu plus maintenant. - Professeur C. 

lundi 11 mars 2013

L'office en colère


L'OQLF fait encore des siennes. L'office a-t-elle embauché un hyperactif? C'est qu'elle est de toutes les tribunes depuis 2 semaines. M'enfin, voici ce qu'écrivait Émilie Bilodeau dans le journal La Presse ce vendredi 1er mars 2013. Au final, peut-être que l'Office boit trop de caffè. Oui, il m'arrive d'être baveux. 
L'image est tirée du site www.casatv.ca en collaboration avec
le service de photo Shutterstock.
Le Caffè in Gamba devra se défendre devant les tribunaux pour conserver sa raison sociale. L'Office québécois de la langue française (OQLF) a déféré sa cause au Procureur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui a décidé de poursuivre le propriétaire de l'établissement de l'avenue du Parc.
La poursuite réclame que le restaurateur ajoute un générique français à deux endroits sur la façade de son commerce ou qu'il change carrément son nom pour Café in Gamba. On lui réclame également deux amendes de 1885$ pour avoir refusé de se conformer à la Charte de la langue française.Jean-François Leduc a tenté de parvenir à un compromis acceptable. L'expression «la maison de l'espresso» fera son apparition d'ici une semaine et demie sur l'auvent du café. En échange, il espérait ne pas être obligé d'ajouter ces quelques mots sur une autre enseigne beaucoup plus petite, de 60 cm sur 60. «J'aime la langue française, je suis francophone. Si j'avais de l'espace, ça me ferait plaisir de l'ajouter. Mais sur cette affiche, ça va être illisible pour les passants», dit-il.
L'OQLF a suggéré à M. Leduc d'écrire «café» plutôt que «caffè», une idée à laquelle il réfléchit toujours. «J'ai ouvert un café à l'italienne. Je ne suis pas le café, avec un f, de France. On a un commerce d'inspiration italienne et c'est une expérience qui va dans ce sens-là pour les clients», explique-t-il.
«Je n'ai pas le goût de me lancer dans une bataille juridique. Je tiens un café, pas un restaurant. On ne fait pas des milliers de dollars chaque jour. On fait des centaines de dollars. Pour moi, 2000$, ça peut être quelques jours ou même une semaine de revenus qui vont passer pour les amendes.»
Lundi dernier, l'OQLF a ouvert une enquête interne concernant le processus de traitement des plaintes et l'excès de zèle de certains inspecteurs. L'Office et le bureau de la ministre Diane De Courcy, responsable de la Charte de la langue française, refusent tous deux de commenter le cas du Caffè in Gamba tant que l'enquête sera en cours. Le rapport devrait être rendu public à la mi-mars.
L'OQLF a toutefois précisé que, dans 98% des cas, les commerces se conforment à la Charte à la suite d'une plainte et que, chaque année, environ 80 dossiers sont déférés au DPCP, qui décide s'il intentera une poursuite.

La phrase de la semaine

L'image est tirée du site
 http://boutymonogatari.blogspot.com


« J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot. » - Honoré de Balzac.

Un peu de vocabulaire

Lu sur Twitter:


Eh bien, voilà! Quand tout est dit, il n'a plus rien à ajouter.
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Le gagnant du concours « Mots croisés » est Monsieur Jean-François Lambert,  professeur de biologie. Il est l'heureux gagnant d'un chèque-cadeau de 50$ à L'Encrier. Bravo encore!