CONCOURS
QU’ON COURT
Bonjour à toutes et tous ! Voici
le corrigé du premier concours, intitulé
« Une journée pourrie ! ». La personne gagnante est madame Marie-Ève
Lachance, qui a trouvé 24 des 27 erreurs. Elle mérite un bon d’achat de 50 $ à
L’Encrier étudiant. Nous vous invitons à prendre part au deuxième concours, où
vous devez une fois encore corriger les anglicismes en les remplaçant par les
expressions françaises correctes. Participez en grand nombre !
Une
journée pourrie ! Le corrigé
J’ignore si vous serez d’accord
avec moi, mais il y a des matins où on devrait rester couché. Je vous
raconte :
Il est 8 h 30. Le
téléphone sonne. Je me réveille en sursaut. C’est mon directeur de
banque qui m’apprend que j’ai déposé un chèque
sans provision dans mon compte. Jusqu’à présent, ça ne m’était
jamais arrivé. J’ai d’abord envie de lui raccrocher au nez. Mais je me calme et lui demande si c’est un chèque expiré
(ou périmé). Il me répond que ce n’est pas le cas et que, si je veux le
rencontrer, il peut me fixer un rendez-vous à 11 h 30. Je
m’habille en vitesse puis je cherche ma carte (ou mon laissez-passer) d’autobus,
sans succès. Dehors, il neige à plein ciel. Je décide d’aller à mon rendez-vous
en faisant du pouce (ou du stop, de l’auto-stop)*, pour économiser (ou
épargner) de l’argent. Mal m’en prend. Je ne peux arriver à l’heure à la
banque, comme convenu. La réceptionniste signale le poste de la
secrétaire du directeur, mais la ligne est occupée. Quand elle
réussit à avoir la communication, la secrétaire lui annonce que le directeur
a annulé notre rencontre. Je prends le combiné et essaie de le convaincre
pour qu’il me reçoive, mais la secrétaire se fâche et coupe la communication.
Je présume qu’elle aussi s’est levée du mauvais pied et m’en retourne
bredouille. De retour chez moi, je veux vérifier mes derniers résultats scolaires
par Colnet, mais le réseau est hors service (ou hors d’usage). Le soutien
technique doit le remettre à jour
d’ici une heure ou deux. Plus tard, lorsque j’arrive au cégep, on
m’apprend que les cours sont suspendus depuis midi, en raison de la
tempête de neige. Avant de m’en retourner chez moi, je passe à l’Encrier pour
m’acheter une nouvelle carte d’abonnement (ou carte) d’autobus.
Je suis obligé de la payer comptant, parce que je n’ai pas ma carte de
débit sur moi. Résultat : il ne me reste plus assez d’argent pour faire un
petit marché. Encore une fois, je devrai me contenter de sandwichs au beurre
d’arachides pour souper !
Oui ! une vraie journée pourrie,
je vous le dis !
* Il est à noter que l’expression
« faire du pouce » n’est pas un anglicisme mais une expression québécoise du
registre familier.
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