La une d'hier, le jeudi 9 mai, du journal montréalais La Presse avait quelque chose d'intéressant et de surprenant à raconter à propos du monde linguistique québécois, à savoir un gain de popularité (peut-on appeler cela ainsi?) pour les immigrants qui viennent s'installer chez nous.
Pour être bien honnête, il y a longtemps que je souhaitais présenter dans le blogue du Participe la une d'un grand quotidien et non pas celle d'un tabloïd.
« Non, madame, ça c'est le Journal de Québec. Nous, c'est le journal Le Soleil. Non, eux, c'est un tabloïd nous, c'est un vrai journal. Oui, c'est ça, le grand format. Ça n'entre pas dans votre boîte aux lettres...» - Robert Lepage, La Face cachée de la Lune.
Il m'arrive parfois de consulter quelques pages frontispices, notamment celle du L.A. Times de même que celle du Devoir afin de m'informer très rapidement de tout ce qui a pu se passer dans le monde. Mais ce sont rarement des bonnes nouvelles qui nous sont présentées. (Je retiens toujours un peu mon souffle en regardant le travail du New York Post sachant fort bien que celui-ci bâtira sa une en axant ses nouvelles sur les trois grands thèmes des journaux à sensation que sont le sang, le sexe et le sport. )
De là tout l'intérêt de montrer cette nouvelle concernant la langue de Molière. Mais, disons-le entre nous, il ne la reconnaîtrait guère s'il pouvait l'entendre aujourd'hui après 4 siècles d'interruption. S'écrierait-il « Ah! c'est du joli! » tout comme le titre de la chronique de Foglia?
- Professeur Dom qui a remarqué que le titre d'un autre article de cette une est emprunté à Choderlos de Laclos. Collard.
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